Les grands principes de la parentalité positive
La parentalité positive passe avant tout par la communication et le respect des besoins de l’enfant. Voici les 4 grands principes de l’éducation positive à appliquer pour réussir au quotidien !
– Le dialogue et la communication
La parentalité positive commence par une bonne communication parent-enfant. Il est essentiel de trouver un moyen d’établir le dialogue avec votre enfant quelque soit la situation.
Par exemple, cela peut être pour résoudre un conflit, une crise, traverser une émotion difficile ou sortir un enfant du silence (pour les plus grands).
Avec l’éducation positive, on va encourager le dialogue avec empathie et bienveillance.
Je dis souvent aux parents qui découvrent la parentalité positive qu’ils doivent parler à leurs enfants comme ils parleraient à leur conjoint. En réfléchissant quelques minutes, vous verrez que vous ne vous permettriez pas de dire des choses à votre conjoint sur le même ton que celui que vous utiliseriez pour parler à vos enfants.
– La reconnaissance émotionnelle
Les émotions de l’enfant sont au cœur de l’éducation positive. Il est primordial d’apprendre à les reconnaître afin de pouvoir comprendre son enfant et l’aider à se construire.
La reconnaissance émotionnelle consiste à montrer à son enfant que nous comprenons son émotion.
Il est nécessaire d’énoncer clairement ce que nous voyons « Je vois que tu es triste » ou « Je comprends ta colère ». En agissant ainsi, l’enfant se sentira écouté et soutenu. Cette reconnaissance émotionnelle est essentielle pour aider les enfants à identifier et verbaliser leurs émotions.
– La définition des règles de vie et des limites
Contrairement à ce que pensent de nombreux parents, la parentalité positive n’est pas une parentalité permissive ou laxiste, il ne s’agit pas de répondre à tous les désirs de l’enfant.
Dans cette éducation, comme avec d’autres méthodes d’éducation, il y a des règles à respecter. Il est important de réfléchir, en tant que parents, aux règles que vous souhaitez instaurer dans votre foyer et de poser des limites. Les enfants ont besoin de limites car elles sont rassurantes ; elles permettent d’assurer une sécurité physique et affective.
N’oubliez pas que l’éducation bienveillante est une éducation respectueuse, elle passe par le respect de soi et le respect de l’enfant.
– Une éducation non violente et sereine
Dans l’éducation positive, on considère que les besoins de l’enfant sont tout aussi importants que les besoins des parents. Dans une éducation non violente, les punitions et les châtiments corporels sont à bannir.
Je tiens également à porter à votre attention les moyens de pression verbaux. Ils n’aideront pas votre enfant à comprendre ce qu’il fait de mal, et cela n’est pas constructif, bien au contraire. Dans la parentalité positive, certaines expressions sont à oublier : « tu es méchant », « tu n’y arriveras pas », « tu es mauvais », « tu ne comprends rien », « c’est toujours pareil avec toi », « tu n’écoutes jamais rien », « tu me fais honte », « arrête ou je te mets une fessée »…
Tous les mots susceptibles de rabaisser ou d’humilier votre enfant ne doivent pas être utilisés !
Dans une approche d’éducation bienveillante, positive, il est primordial d’encourager les bons comportements et d’impliquer votre enfant. On va privilégier des consignes positives qui vont diriger l’attention de l’enfant vers le comportement adapté. Lorsque l’enfant dépasse ou ne respecte pas les règles du foyer, il faut opter pour la réparation plutôt que la punition. Dans l’éducation positive, on va favoriser l’autonomie et la collaboration de l’enfant.
Vous connaissez tous ce proverbe d’origine latine, « Rome ne s’est pas faite en un jour ».
Pour l’éducation, c’est tout à fait pareil !
L’éducation positive est une méthode qui a fait ses preuves mais l’apprentissage demande du temps et de la patience. La bienveillance, l’empathie, l’écoute et surtout le respect, vous permettront de résoudre les conflits du quotidien.

Certains parents décident d’abandonner la parentalité positive pour revenir à l’éducation traditionnelle car ils considèrent qu’elle ne fonctionne pas, quel dommage ! Ils essaient quelques « techniques » de la parentalité positive et si l’enfant ne se montre pas réceptif, ils préfèrent tout arrêter.
Mon conseil est le suivant : soyez patients, soyez convaincus que la parentalité positive est bonne pour vous et votre enfant. En la pratiquant au quotidien, vous vous apercevrez très vite des bienfaits de cette méthode, parole de maman.
A très vite, chers lecteurs !